Un système racinaire performant

Des expériences (menées en laboratoire par l'ENSAIA) ont permis de montrer et mesurer l’augmentation de biomasse dont bénéficient les blés hybrides : elle s’observe à la fois sur le système foliaire (+46%) et sur le système racinaire (+60%). De ce fait, pour une surface équivalente, les blés hybrides produisent nettement plus de matière sèche.

Cette implantation racinaire, associée à une biomasse foliaire plus importante, constitue une combinaison optimisée des trois composantes de rendement : tallage, PMG et fertilité épi.

Un poids de mille grains supérieur

Atout clé du blé hybride, son Poids de Mille Grains (PMG) supérieur est un levier central pour un rendement plus élevé. La vitesse de remplissage est en effet plus importante pour les hybrides que pour les variétés lignées.

L’avantage PMG qui en résulte est évalué suivant les différents travaux, entre + 10 % et + 15% par rapport aux variétés classiques. Cet avantage assure au blé hybride une capacité de compensation élevée jusque dans les dernières phases du cycle de végétation.

Une capacité de tallage plus importante

Le blé hybride possède une remarquable capacité de tallage. Cet atout permet notamment aux agriculteurs de diminuer la densité de semis et d'optimiser le coût de la semence et de son traitement.

> à quelle densité semer mon blé hybride ?

Une meilleure fertilité épi

Par son excellente fertilité épi, le blé hybride complète son avantage en termes de composantes de rendement. Il ressort en effet avec une moyenne de + 11,6 grains/épi dans nos essais, en comparaison face au blé autogame.
Certaines variétés sont particulièrement remarquables sur ce point, à l'image d'HYFI.

Des traits combinés vers un avantage rendement

Ces trois caractéristiques s'associent vers une augmentation de la production grain finale. Le schéma suivant illustre cette combinaison :

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