"Quoi de neuf chez Saaten-Union" : Saaten-Union, champion de l’hybridation

Les variétés de céréales hybrides de demain sont déjà dans nos essais. Découvrez les premiers clichés des futures obtentions SAATEN-UNION.

Un pôle d'expertise en recherche hybride

Persuadé que l’hybridation ouvre la voie vers une agriculture d’avenir, SAATEN-UNION a renforcé sa politique de recherche sur les céréales hybrides. Une orientation stratégique qui s’est traduite par une dynamique nouvelle donnée au programme d’expérimentation dédié à l’orge hybride, avec, notamment, sa relocalisation sur le site d’Estrées-Saint-Denis (60). SAATEN-UNION RECHERCHE s’est ainsi vue confier depuis 2013 la responsabilité du programme « orge hybride » initié par deux des actionnaires de SAATEN-UNION, ACKERMANN et NORDSAAT.

La sélection orge hybride y bénéficie à la fois du savoir-faire en sélection et en production de semences en blés hybrides de SAATEN-UNION RECHERCHE. Le recours à des technologies de sélection pointues, telles que la production de plantes dihaploïdes et le marquage moléculaire, permettent aujourd’hui d’envisager une mise en marché des premières variétés d’orge hybride d’ici 2020.

Cette synergie, tant scientifique qu’opérationnelle, illustre parfaitement la volonté de faire de SAATEN-UNION RECHERCHE un pôle d’excellence en céréales hybrides à l’échelle du groupe semencier.

Illustration de l'engagement de Saaten-Union dans les céréales hybrides, cette parcelle mêle les crossing blocks blé et orge, première étape clé de la création des variétés hybrides de demain.


L'orge hybride : une technologie spécifique

A la différence du blé hybride (dont la production repose sur l’utilisation de l’agent chimique d’hybridation Croisor®), le programme « orge hybride » est, comme en seigle, de type CMS – Stérilité Male Cytoplasmique –. La stérilité male cytoplasmique est une caractéristique biologique courante dans la nature, et notamment dans l’orge. Elle empêche la production de pollen viable et fertile. Contrôlée dans la plante par les gênes du cytoplasme cellulaire, la stérilité male est introduite par croisement. La CMS est ainsi intégrée à une lignée femelle par une série de backcross dont la réalisation est gourmande en temps. Ce sont ainsi pas moins de 6 années qui sont nécessaires avant de pouvoir effectuer un dépôt.

Pour réduire autant que possible la durée des différentes étapes conduisant au dépôt d’une variété, SAATEN-UNION RECHERCHE fait appel aux technologies les plus récentes employées en sélection. La production de plantes dihaploïdes et le marquage moléculaire, comptent ainsi parmi les techniques employées pour obtenir plus rapidement des lignées mâles porteuses du gène de restauration de la fertilité.