Une production durable avec le blé hybride

Sélectionnés dans l'optique de réduire l'apport d'intrants, les blés hybrides affichent une rusticité régulièrement remarquée.


Un comportement favorable vis-à-vis des principales maladies

Les blés hybrides sont régulièrement remarqués pour leur profil sanitaire, mais aussi pour de faibles écarts entre situation traitée et non traitée. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs bénéficié à ce titre d’un bonus lors de leur inscription au CTPS, comme HYFI et HYDROCK.

Ainsi, année après année, le blé hybride creuse la différence avec les variétés autogames en situation non traitée également :

Les blés hybrides facilitent ainsi le raisonnement au plus près des applications fongicides afin de maîtriser l’investissement, et de limiter la dispersion des matières actives dans l’environnement.

Témoignage agriculteur :

Jean-Luc MILHEM, Aisne (02)

Producteur de blés hybrides depuis 1995
SAU de 130ha.
70 ha en blés tendre.

«C’est à la fois un objectif économique et un objectif environnemental. Si on arrive à produire mieux, faire autant de rendement, avec moins d’intrants, on est forcément gagnant. Le blé hybride facilite une gestion au plus près des intrants grâce à son système racinaire plus développé qui permet de mieux explorer le volume de terre. Il y a plus de captage de l’azote dans le sol. C’est aussi grâce à leur meilleure tolérance aux maladies. Avec le blé hybride, on arrive à ne faire que deux fongicides par an, ce qui est inférieur aux préconisations qui sont de trois fongicides par an».



Une meilleure valorisation de l’azote

Contribuant à une production plus régulière, le système racinaire plus puissant du blé hybride, comparativement à celui de ses parents, favorise également une meilleure exploitation de l’azote du sol, qu’il soit issu des apports de fertilisants ou de la minéralisation de la matière organique.

Témoignage agriculteur :

Jean-Pierre JUTON, Loire-Atlantique (44)

Producteur de blés hybrides depuis 1995
SAU de 218 ha.
70 ha en blés tendre.

"Les hybrides sont mieux adaptés pour l’épandage de l’azote face aux exigences imposées. Avec les faibles densités, j’attends le stade "épi 1 cm" pour faire le premier apport d’azote. La diminution des densités améliore la tolérance aux maladies potentielles. Globalement, les hybrides digèrent mieux les anomalies, ils sont plus tolérants au stress (excès d’eau et sécheresse). Sur l’ensemble des années de cultures de blés hybrides, je constate que la productivité est plus régulière".

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